MISE À JOUR 2
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MISE À JOUR 2

Aug 16, 2023

(Ajoute des commentaires de l'interview, du contexte, des paragraphes 4 et 7)

Par Nivedita Balu et Jaiveer Shekhawat

1er août (Reuters) - La Banque Nationale du Canada a annoncé mardi avoir accepté de racheter le portefeuille canadien de prêts commerciaux de la banque régionale américaine Silicon Valley Bank, en faillite, alors que le plus petit des six plus grands prêteurs canadiens cherche à étendre sa présence dans le secteur technologique et à diversifier ses activités. livret de prêt.

La Banque Nationale a annoncé dans un communiqué qu'elle allait acquérir le portefeuille de prêts d'un milliard de dollars canadiens (752 millions de dollars) composé des secteurs de la technologie, des sciences de la vie et des services bancaires de fonds mondiaux. Sur ce montant, environ 325 millions de dollars canadiens sont impayés.

La Banque Nationale a déjà fait un certain nombre de paris dans le domaine technologique au Canada en investissant dans des sociétés de technologie financière telles que KOHO, Synctera et Flinks au fil des ans.

"Il (le portefeuille SVB) accélère vraiment la mise en œuvre de cette stratégie visant à bâtir un groupe bancaire de technologie et d'innovation solide d'un océan à l'autre", a déclaré Michael Denham, responsable des services bancaires commerciaux et privés de la banque, dans une interview.

"Cela augmente notre échelle. Et cette échelle entraîne davantage de nouvelles opportunités", a ajouté Denham. "... Cela nous donne accès à d'autres entreprises technologiques canadiennes de grande qualité et très intéressantes."

Les actifs seront intégrés au Groupe bancaire de technologie et d'innovation de la Banque Nationale, sous la direction de Tuyen Vo, qui dirige le groupe depuis 2019, a indiqué la banque.

L'opération sera probablement finalisée dans les semaines à venir et ne devrait pas avoir d'impact matériel sur ses résultats, ajoute le communiqué.

La chute de la Silicon Valley Bank en mars a déclenché la pire crise bancaire américaine depuis 15 ans et entraîné la faillite de deux autres banques régionales.

Nigel D'Souza, analyste chez Veritas Investment Research, a déclaré que l'accord n'empêche pas la Banque Nationale d'acquérir la Banque Laurentienne, mais que cet accord est désormais moins probable.

"Nous continuons de considérer la Banque Nationale comme la meilleure solution parmi les six grandes banques pour la Laurentienne", a déclaré M. D'Souza. La Laurentienne, dont la capitalisation boursière s'élève à 1,72 milliard de dollars canadiens, a déclaré qu'elle examinait ses options stratégiques.

La Banque Nationale a refusé de commenter l'offre de la Laurentienne. (1 $ = 1,3289 dollars canadiens)

(Reportage de Jaiveer Singh Shekhawat à Bengaluru ; édité par Will Dunham, Krishna Chandra Eluri et Shilpi Majumdar)